1802 Elizabeth JACKSON Paris both letters
These transcriptions rest on my limited fluency in French. Some of the words are hard to decode, so I just guessed. I am grateful for the suggestions received from a friend Marje Umezuki (who told me about Fructidore – a month in the French Revolutionary calendar) and the Dublin historian Sylvia Kleinman (who showed me how to convert dates into the calendar that we are all more used to). SOURCE: Microfilm held at the National Library, Dublin: Ministère des Affaires Etrangères; Correspondance Politique: Angleterre; Cote 596. |
This first letter - #498 - is a clerk’s copy of Elizabeth Jackson’s original letter. |
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498 25 Frucidar an 10[1] Madam Eliza Jackson, Veuve du Doctor Jackson Ministre; Protestant, Employé par le Gouvernment François comme Agent du Irlande, et condamné [comine?] [til?] à Dublin.
Au Premier Consul [???] Ministre des [________?] [________?] [________?]
Citoyen Consul [???]
Le Docteur Jackson, mon mari etant condamné à la mort pour avon voulu servir la Government Français, Tous [?] [Bien??] [???] [j’orent?] [sarsin????] et deux jeunes enfantes sont le seult heritage q’il [m’a?] eté permis de reçovoir de lui [. _] Allarmée?] sur [ceur?] existance – je suis venue en France, pour reclamer les bienfaits qui me furent promi par le Government françois, et c’est a vour Citoyen Consul que j’adresson [mon?] humbler reclamations. Je conçur l’espoir que [celui??] qui a tari la source de [tant??] de larment et arreté le cours de [lànto???] de malheure prendroit pitié du Sort deplorable d’une femme jadis si fortuneé et a present livreé à toutes les amortumer d’une situation si affrende. J’eusse souffert in silence si je n’[??] en que mon seul malheur à supportine[?] mais voir mes deux enfants san secoure, sans soulien c’est un tourment que mon cour ne peut endurer.
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J’implorai votre justice, et j’esai en solliciter une place pour mon fils William Jackson age de 13[2] ans dans le Prytanée de Paris[3] [on?] il peut apprendre à cherir son [Bienfacteur?], et une pension pour soutenir mon existence et celle de ma fille [age de 9 ans[4]] La Reponse qui me fut faite en votre nom, m’addresseoit au Ministre de la Marine et ca Ministre me [??????] à celui des Relation Extenieurs [??] Demarcher supier d’une ont etè toutes infructinser et je n’ai plus qu’un seul espoir. Permetter Citoyen Consul que j’expose à vor yeux a tableau de ma Situation. Elle est [belle?] qu’apier avoir consumé [mer?] moyene [?????] par un sejour de cing mois àn Paris, je touche an moment ou il me sera impossible d’exister, et de fait [????] mes enfants Je leur as affairs [ta?] [benir?] le nom du her or de la France et mon cour me dit qu’il viendra au secours de leur mere malheureuse et qu’il jettera sur elle et dur ense Un regard de Bienfaitance
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2nd letter - #501 |
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501
Division Bureau Des Officiel Militaires.
Au commencement {??] [??] [?] Citoyen Ministre [?] le Comuté de Salut Public ayont ordonne à chacun des Ministres des Relations Exterieurer et de la Marine; d’expedier un Agent secret en Irlande le General Dalbarade, alora en place fit choix du Docteur Jackson, Ministre Anglican L’object ostensible de la mission cet Aranger étoit des rédiger à Dublin une feuille périodique [?] mait ser instructione particulièrer lui prescrivoieur d’offrin aux Irlandair les Secoura et la protection de la France; es de les Determineu à seconer le [???] des Anglais, le Docteur Jackson pressentit les
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dangers de celle entrēprise et ne [??] [devoun?] qu’après avoir obtuse du Comité de Salut Public la promesse formelle qu’il servit pourvu à la subsistance [????] famille et qu’on retiendroit en stage un Offier Général Anglais dans la [???] devois repondré de la sienne Si la suites des événement a prouvé que le Docteur Jackson a secondé avec [???] les vuer du Gouvernement française, elle n’a que trop justifié les [cr?inter] qu’ il avoit conçues sur sa sureté personelle. Dénoncé par un confident infidèle, il [fait?] arreté comme couplable de haùte trahison ne s’en soustrait que par une mort voloutaire an supplice qui lui étoit réservé. Ces faite sous allestés par le témoignage des plasieur personnes qui dans le tems, eurent part à la Délibération du Comité de Salus Public et par la procédure que je vous remets ci jointe. Après la mort du Doctor Jackson, so veuve retenue en Irlande par la survellance rigoureuse qu’on exerçoit sur elle ne pret passer en frànce; elle n y est que depuis cinq mois [?] [?] vainement rappellé jusqu’ a present PAGE BREAK
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les engagement put avec son mari les ressources ce trouvent entièrement elle espuisiér et elle sollicite de la justice du Government une pension alimentaire pur elle et sa [fille?] [ainé?] [?] et une place au Peylanneé pour son fils [ainé?] que en dans sa 13 [ence?] année Quoique le Docteur Jackson ais reçue ses premiers Ordrer d’ un de mes prédécesseura, le caractere de sa mission la range dans la elatte des Ageus de votré Mistèrene et j’ai pensé qu’il vous appartenoit de provoquer la Décision du Premier Consul sur les réclamation de sa veuve. Je crois inutile, Citoyen Minister, d’appuyer par [mes?] instances les démarcher que Made Jackson don faire après de vouse Les malheurs, sa position actuelle intéresseront vivement votre sensibilitè et j’espère qu’elle obliendre par votre entrmise les secour dont elle a le plus pressant Cesoin en qu’elle a mèrités par de si douloureux sacrifices J’ai le honneur ete vous saleur Denis Elle demande surtout à [mittre?] [?onfils]an [?taimee?] |
[2] This would indicate a birth date of 1789. I am still nailing down the timelines of when Rev. William was in Paris or England, but it seems likely that he was mostly in England at this time.
[3] Thanks to Sylvie Kleinman, I learned that the Prytanée de Paris become known as the Lycée Louis le Grand. It was on the Boulevard St. Michel in the heart of Paris. It was a prestigious school with high educational standards and had been run by former Jesuits. It changed names several times. It had been named after the Prytaneum of Athens where the sons of worthy patriots would be educated, expenses and sometimes board paid by the state … Late 1790s, and Napoleonic era, many boys were educated at the Paris Prytanée on a state scholarship to reward their father’s service (military, or as administrators in government, patriots, etc). … When people referred to the Prytanée, full stop, it usually meant the national one, at La Flèche, which was the prime military academy. That Eliza Jackson specifies Prytanée de Paris is therefore welcome [because it narrows down which one it is]. NOTE: There may be school records.
[4] The age of Elizabeth Jackson’s daughter is not clear [7? Or 9?] In the subsequent letter, she is referred to as age six. Again, Sylvie Kleinman helped me here: … in the 2nd letter, Decrès refers to a 6 year old daughter. Did he misread what she had written, or did he have a verbal interview with her, or ask an underling to check birth certs and residence permits etc? One would assume so. This documentation would have been necessary if indeed state aid was granted. If the little girl was 6, she could have been conceived as late as April ’95, prison visits permitting, and turned 6 ca January 1802. Or she was 9, and Decrès got it wrong. And if Eliza was pregnant with a 3rd child at the time of the trial, she either lost the baby, or had it and left if with relatives in Ireland. NOTE: I suspect that Elizabeth Jackson’s daughter was Louisa Mary Jackson. and that her birth was in 27 July 1795. This would indicate a conception in November, therefore it would likely have occurred at the prison where Rev. William was being held. Louisa Mary was christened at Fyfield, St Nicholas, Essex, England. Fyfield is about 70 miles north east of London, but I have no idea what may have taken her mother there. In the christening record, William JACKSON is recorded as her father, her mother as Eliza JACKSON. Their abode was recorded as Dublin. SOURCE: Free Reg. NOTE: This makes the age of the daughter to be 6 or 7 a good fit with this birth record.
[5] The name of this street was changed to the rue de la Loi during the French Revolution; its name was restored to Richelieu in 1806.
[6] The 25 Fructidor Year 3 corresponds to 11 September 1795. Rev William JACKSON died April 30, 1795. NOTE: I have no idea why this earlier date is included. Perhaps it refers to earlier correspondence? The given age of her son William is consistent with the letter being written in 1802.
[7] The 28 Fructidor Year 10 corresponds to 15 Sept 1802